28 octobre (1/2) : je ne fais (presque) que des trucs de mecs
D'ailleurs, mis à part dans le bus pour rentrer, partout où je suis alée il y avait une large majorité de garçons, on se serait cru au Judo!
Comme il ne m'est pas arrivé grand chose de palpitant, je me contente de mettre quelques commentaires à ma sélection de photos!
Je suis revenue à la première guest-house, déposé mon sac et demandé à ce qu'il réservent pour moi la visite au temple Myôryû-ji dont le surnom populaire est ninja-dera (temple des ninja). C'est dans le quartier des samouraï alors comme j'ai du temps avant je vais m'y promener.
En chemin, une poterie en vitrine attire mon regard :
Il s'agit d'une très ancienne et très réputée fabrique, je visite le magasin et suis les flèches jusqu'à une pièce musée, une dame descend l'escalier, je demande si je peux faire des photos. C'est permis mais pas dans la boutique. Ca m'arrange les plus belles pièces, et de très loin sont ici!
Je photographie tout, ceux que ça intéresse pourront me demander des soirées photos thématiques à mon retour sinon mon blog va exploser. Il y a des verres et des tasses calligraphiées à l'intérieur, c'est absolument minuscule, je vous en ai choisi un moyen, les pots font environ 8cm de haut.
Les maisons de samouraïs ont un mur d'enceinte, souvent entouré d'eau pour des raisons de sécurité.
La visite de la maison Nomura commence par une armure
C'est une maison de samouraï important, elle est grande et il y a une pièce entière consacrée à la prière.
Un peu desashiko
L'ikebana est partout présent au Japon, y compris dans les maisons de guerriers.
Pour une fois, ce n'est pas moi qui prépare le matcha, c'est un jeune homme.
Pour reveneir du jardin, une pierre nue, une pierre recouverte d'un paillasson découpé à la bonne forme, un tapis de bambous, au cas où la pluie aurait mouillé le couloir extérieur parceque, bien sur, il y a des chaussures spéciales pour aller dans le jardin, qu'on quitte avant de revenir sur la pierre nue...
Les samouraï faisaient comme moi, ils faisaient des photos de fleurs pour l'hiver, bon avec une technique un peu antique mais le résultat en vaut la peine...
Un bouton de porte en forme de taïko (tambour japonais)
Shinise Kinenkan, ancienne pharmacie avec un musée à l'étage
Des boules recouvertes de fil, il y en a partout ici mais personne n'en parle jamais dans les guides, il n'y en a pas à vendre, on en ignore tout mais elles sont jolies. Une petite sélection
Celle-ci présente le motif du temple Myôryû-ji
Pour les évènements heureux on offre des cartes et on fait des décorations en cordon, c'est une spécialité d'ici.
Il y a des gâteaux circulaires avec la pâte concentrique et un trou au milieu, je me demandais depuis longtemps comment c'est fabriqué, j'ai compris
Une autre forme de gâteaux. Un petit jeu : trouvez le yin-yang, la tête de cheval et le sanglier.
Spécialement pour Corinne, grâce à qui je gagne un temps précieux tous les soirs : c'est elle qui m' indiqué un logiciel de traiement des photos bien plus rapide et efficace que celui que j'avais en 2014. Un petit renard bien sympatique.
Me voilà arrivée au temple, sur la droite un petit abri pour un bouddha. Il y a là une Maman avec ses deux enfants, elle leur explique la procédure, on arrose la tête de bouddha puis on se saisit d'une brosse et on le frictionne vigoureusement, sur le nez de préférence! Le pauvre a le nez tout usé... mais d'une propreté irréprochable! Si quelqu'un peu m'expliquer l'origine de cette pratique barbare?
Les photos sont interdites à l'intérieur du temple. Il font rentrer toutes les personnes ayant réservé, nous font un petit discours en japonais durant equel une jeune femme m'apporte un classeur contenant le texte de la visite en français. C'est super car sinon je n'aurais certainement pas tout compris. On nous répartit en petit groupes, les étranger avec la chef, on fait la visite dans l'ordre du classeur nous.
A l'époque où il a été construit, les bâtiments de plus de deux étages étaient proscrits. Celui-ci en compte quatre habilement dissimulés. C'est plein d'escaliers secrets, de pièges, de portes dérobées... C'est très intéressant. Il y a même une pièce réservée au seppuku (hara-kiri en français) pour les comandants qui revennaient défaits de la bataille. Une fois qu'on est dedans, elle ne peut plus s'ouvrir que de l'extérieur. C'est assez logique...De l'extérieur, on peut voir cet escalier dont les contre-marches sont en papier, de l'autre côté il y a la pièce des domestiques qui pouvaient voir les ombres des éventuels assaillants pour les transpercer avec une lance. La partie droite du paravent (sombre) glisse pour donner accès à l'intérieur fermant ainsi l'intérieur de la partie gauche où il y a un escalier qui, de ce fait se trouve caché.
Le bâtiment du trésor
Je vais ensuite dans le quartier des geishas
Il y a une maison que l'on peut visiter. Il y a des instruments de musique traditionnels
Le petit jardin intérieur
Le lavabo avant d'arriver dans la pièce où l'on sert le thé.
La cuisine des geisha