Vendredi 4 novembre : où je risque ma vie
Je me lève tôt , avale vite fait une petite soupe au miso et pars au grand slam. Pour ma dernière journée ici, ce sera judo mais tous les légers (garçons -60, -66, filles -48, -52, -57).
Je suis contente de pouvoir y passer au moins une journée même si j'aurais préféré rester les trois jours, surtout après avoir vécu le tournoi de Paris avec Dom et Mélissa.
L'échauffement a lieu sur les tatamis jusqu'à un quart d'heure avant le début des combats, je suppose qu'ils ont une salle pour se préparer derrière.
Contrairement à la coupe du Kodokan, le contrôle des judogi ne se fait pas en public. En revanche, le niveau sonore est presque aussi élevé qu'à Bercy.
La domination japonaise est impressionnante. On sent bien que, non seulement ils sont forts mais plusieurs dans chaque catégorie à être à ce niveau. D'ailleurs les podiums sont éloquents !
Je fais encore quelques achats à la boutique Mizuno... la répartition dans mes valises va finir par nécessiter un moteur d'IA !
Je cherche le onsen indiqué par Sylvie, demande à deux reprises et, le second auquel je demande commence par me l'indiquer puis se ravise et m'explique que c'est fermé pour travaux. Tant pis je rentre, comme Sylvie avait une grosse journée, nous dînerons un peu plus tôt et, si j'ai le courage, j'irai au sento du quartier ensuite.
Nous arrivons presque ensemble, après quelques hésitations nous nous décidons pour l'izakaya, c'est bondé, nous renonçons et nous replions vers un restaurant de cuisine traditionnelle, assez cher. Et là... non seulement nous nous régalons mais le chef est adorable, il nous explique, nous offre un plat en plus (une omelette japonaise), nous montre et nous explique l'utilisation de ses couteaux très impressionnants
Nous mangeons des sashimis dont un de fugu !
Toujours vivantes, nous enchaînons avec des légumes de montagne que nous n'avions jamais vu ni l'une ni l'autre.
Repues et enchantées, nous allons ensemble au sento, il est fermé le vendredi, nous allons à l'autre, il ferme à 10 heures. Tant pis ! Le temps de boucler mes bagages, régler les réveils, discuter encore un peu et dodo !