Lundi 2 novembre
Il fait un temps épouvantable quand nous émergeons à dix heures et demie.
Nous commençons par aller chercher des semelles pour les bottes d'Isabelles au supermarché au bout de la rue mais il n'y en a pas. Nous en profitons pour acheter des onigiris au ume (petits triangles de riz fourrés d'une prune salée et enrobés d'algue nori) et de quoi boire puis nous voilà parties à la recherche des jizos incomptables.
Aujord'hui nous croisons des tout petits temples, moi je les trouve plus touchants que les grands
Le paysage reste magnifique, même mouillé
Nous croisons un gros poisson, c'est un jeu pour les enfants
La promenade le long de la rivière tumultueuse est magnifique, même sous la pluie.
Les Jizos sont des boddisatvas (bouddhas ayant fait vœux de revenir parmi nous tant que tous les êtres vivants ne seront pas sauvés) spécialisés dans la sauvegarde des voyageurs et le sauvetage des âmes des enfants morts avant leurs parents (qui sont donc en enfer faute d'avoir rempli leur devoir filial qui est d'enterrer convenablement leurs parents).
Il y a même un truc pour retenir l'eau? On attend les précisions de l'éclusier-volant...
Nous découvrons un vieux cimetière presque abandonné dans les sous-bois mais quelques bouquets de fleurs fraîches signent un passage récent.
Pour ceux qui ont un peu de mal avec les mudras... si ça peut vous motiver, avec une très très longue pratique, ça peut même rapporter de l'argent!
Le temple au bout du pont sacré
Nous voulons aller au musée mais c'est presque l'heure de la fermeture et nous redescendons visitant au passage un autre temple avec une jolie pagode.
Je fais quelques acrobaties pour aller prendre en photos les animaux gravés et peints.
Encore une petite fleur
Retour à la gare où je réserve mon billet de shinkansen pour demain soir. La dame est absolument charmante et parle même français.
Il y a une exposition de photos de Nikko au premier étage dans l'ancienne salle d'attente. En bas nous jouons avec les trucs pour prendre en photos les enfants.
Nous allons ensuite dans le onsen du grand hôtel qui fait face à la gare. Isabelle y retrouve une connaissance de son précédent stage de shiatsu, comme j'ai envie de rentrer, je les laisse et reviens écrire mon journal et trier mes photos.
Isabelle est rentrée tard, le supermarché est fermé, tant pis pour notre petit dîner, ce sera pâtes automatiques du kombini. Isabelle a proposé à Cathy de passer la journée avec nous, il faut qu'on décolle tôt pour avoir le temps de tout faire alors après avoir vainement cherché la météo sur toutes les chaînes de télé qu'on capte ici, on abandonne en priant le kami de nuages d'aller voir un peu plus loin.